Nous sommes très reconnaissants pour ce que Dieu a fait au cours des dernières années paysannes! Lisez ici quelques témoignages des différentes régions.
La bénédiction dans un groupe de prière des Paysans
Je ne voulais pas vraiment faire partie d’un groupe de prière des Paysans parce que mes inhibitions étaient beaucoup trop grandes. J’avais mille excuses pour rester loin de ça. J’ai toujours pensé que les autres pouvaient prier et s’exprimer beaucoup mieux que moi. Par un contact d‘affaires, j’ai finalement réussi à rejoindre un groupe de prière
La première rencontre me semblait encore très étrange et je pensais : j’espère que vous ne vous rencontrez pas trop souvent. Pourtant l’Esprit de Dieu nous a conduits de plus en plus loin. Aujourd’hui je suis très heureux de faire partie d’un groupe de prière des Paysans. C’est quelque chose de totalement différent des cellules de maison, expérience que j’avais faite auparavant. Nous sommes si ouverts, sincères et avec un bon fond, les uns par rapport aux autres. On sait tout de suite de quoi on parle lorsque nous abordons les productions de la nature. Les choses sont magistrales en ce qui concerne l’étable, les serres, les arbres fruitiers ou les champs de céréales lorsqu’on se tient devant Dieu et qu’on Lui demande Sa bénédiction. Ce que j’ai vécu m’a convaincu de la puissance et de l’efficacité de la prière dans un groupe. Notre groupe ne pourrait pas être plus diversifié. Certains de nos paysans sont nouveaux dans la gestion d’une entreprise agricole. D’autres sont sur le point de transmettre et d’autres sont au milieu de la vie active. Et nous pouvons profiter sincèrement des uns et des autres. Dans cette profonde unité devant Dieu, nous vivons des choses grandioses. Nous pouvons aussi partager des choses très personnelles et dire là où la lumière brille dans nos vies, là où nous sommes remplis du St-Esprit et où Il veut nous emmener dans une nouvelle dimension de foi en Jésus-Christ. C’est pour cela que nous avons besoin de frères et sœurs. Auparavant je ne savais même pas ce que cela voulait dire d’avoir des frères et sœurs en Christ. Et lorsque nous sommes UN dans la prière, rien ne peut nous entraver, même pas Satan; cela ne veut pas dire qu’il n’essaie pas encore et encore! J’ai pu faire des pas importants dans ma vie spirituelle. Nous sommes une grande famille. Je ne voudrais pour rien au monde manquer une seule soirée de partage avec notre groupe. Je suis dans l’attente de voir où et comment Dieu va intervenir et nous utiliser. Je voudrais saisir tout ce que Dieu a déjà préparé.
Richard Ammann
L’unité en Jésus malgré nos grandes différences.
„Car ta bonté atteint jusqu’aux cieux, et ta fidélité jusqu’aux nues.“ Ps 57.11. C’est exactement cette expérience que nous avons pu vivre ces derniers mois. Tout a commencé en août dernier, avec un problème avec une vache qui devait mettre bas. Après que le vétérinaire ait manipulé la matrice de la mère, le petit veau est né, mais il était mort. Comme nous n’avons dans notre étable que 10 vaches laitières, la mort d’un veau est vraiment une grosse perte pour notre petite entreprise. Cinq semaines plus tard, nous avons eu la grande joie d’accueillir une paire de jumeaux qui sont nés tout seuls, sur le pâturage et en bonne santé. Et encore un peu plus tard, la même histoire s’est répétée : un veau mort et à nouveau des jumeaux en parfaite santé. Malgré la perte, quatre veaux en bonne santé se trouvaient dans notre écurie ! Dieu a compensé toutes les pertes et cela nous a encouragés à Lui faire confiance pour toutes choses.
Nous apprécions également de pouvoir faire partie d‘un groupe de prière des Paysans depuis quelques années. Notre groupe est composé de sept couples d’agriculteurs avec des fermes entre 10 et 130 vaches, des fermes avec des vaches laitières aussi bien que pour l’engraissement ainsi que des fermes avec culture bio et des fermes ÕLN. Nos arrière-plans religieux sont également très diversifiés. Le souci que nous mettons en commun, c’est de vivre au quotidien avec la présence du Dieu vivant et de pouvoir prier les uns pour les autres. De découvrir comment vivent les autres familles de paysans est quelque chose de très enrichissant. En nous rencontrant dans nos fermes et en échangeant les uns avec les autres, notre compréhension des autres agriculteurs et de leurs entreprises a grandi. L’unité dans la différence est malgré tout possible lorsque Jésus est au centre. Nous aimerions encouragés tous les paysans qui ne font pas encore partie d’un groupe de prière à en rechercher un dans leur environnement ou à en créer un. C’est une chance formidable d’apprendre à connaître les familles de paysans de sa propre région.
Felix et Karin Bruderer
Dieu pourvoit!
En tant que jeune famille, lorsque nous avons repris la ferme il y a deux ans, notre désir et notre rêve étaient, dès le départ, de passer à l’élevage de vaches allaitantes.
Nous avons alors décidé d’arrêter la production de lait à la fin 2017 et de transformer l’étable. Bien que des amis nous aient avertis qu’il était difficile d’acheter des vaches de la race Angus, nous n’avons pas abandonné. Nous étions prêts à nous investir pendant longtemps et nous avons prié à ce sujet.
Pendant ce temps, Maya allait de plus en plus mal et elle soupirait pouvoir faire une pause pour sortir de la routine quotidienne. Son vœu était d’aller avec Markus au Pérou pour lui montrer où elle avait grandi comme enfant de missionnaires et pouvoir aussi travailler son histoire personnelle.
Pour Markus, cette idée était momentanément et financièrement impossible…Et en plus avec deux petits enfants de moins de trois ans ! Mais Maya persistait parce qu’elle sentait que cette idée venait de Dieu. Markus pensait qu’il ne prendrait ce désir au sérieux que si elle pouvait se procurer les 20’000 francs nécessaires. Après un très court laps de temps, nous avons reçu un cadeau en espèces d’exactement CHF 20’000!
Personne n’avait connaissance de ce projet ou du montant nécessaire! Alléluia ! Dieu pourvoit !
Alors que nous Lui confiions notre projet de voyage et que nous avions déjà réservé notre vol, le marchand de bétail à qui j’avais promis mon troupeau de vaches laitières, m’a contacté pour me dire qu’il avait un troupeau de vaches Angus pour nous.
Après beaucoup de réflexion, nous avons rencontré le marchand. Nous lui avons dit que nous achèterions volontiers le troupeau, mais seulement après nos vacances et après la transformation de l’étable.
Mais le marchand devait vendre le troupeau de suite, sinon ce ne serait plus possible. Notre père qui auparavant était contre notre projet, proposa de nous aider et de nous soutenir.
Et ainsi le lundi matin les vaches brunes ont été chargées et l’après-midi les vaches Angus étaient déjà dans l’étable provisoire !
Et le surlendemain, nous partions pour trois semaines de vacances. Nous avons eu un temps magnifique au Pérou, nous avons vécu l’intervention de Dieu et une histoire personnelle a pu se conclure. Nous avons eu la confirmation que c’était juste de partir.
Tout s’est bien passé à la ferme, mon père s’est parfaitement débrouillé avec les nouvelles vaches. Quatre petits veaux sont même nés pendant nos vacances!
Au travers de toute cette histoire, nous avons fait l’expérience de la manière dont Dieu pourvoit et nous soutient.
Markus & Maya Stacher
Conséquence de la mort d’un bovin
Lorsque je suis entré dans l’étable, j’ai remarqué qu’une vache portante souffrait de diarrhée sévère, je n’ai pas pensé à quelque chose de très grave. Je l’ai traitée avec les moyens du bord qui se trouvaient dans la pharmacie de l’étable, comme j’ai toujours fait. Mais après deux jours, aucune amélioration ne se manifestait et je constatai que l’état de santé de la bête s’était sensiblement détérioré ; j’ai fait venir le vétérinaire et il a traité l’animal. Mais rien n’a fait son effet et un jour plus tard, le bovin était mort. En même temps, j’ai remarqué que plusieurs autres vaches souffraient également de diarrhée.
A ce moment-là, j’étais très inquiet et j’en ai fait part au vétérinaire. Il venait jusqu’à trois fois par jour dans l’écurie pour aider les bêtes malades. Mais rien ne faisait d’effet de sorte que finalement plusieurs bêtes de notre précieux élevage, sont mortes dans les semaines qui ont suivi.
De nombreuses questions m’ont préoccupé : ai-je réagi trop tard, après avoir constaté les premiers signes et décider d’appeler une aide médicale ? Etait-ce possible que les bêtes aient été empoisonnées ? Cela avait-il à voir avec la nourriture donnée ?
Mon épouse Elisabeth et moi-même nous étions complètement désemparés et désespérés. De nouvelles pensées nous empêchaient de plus en plus de dormir. Que pensent donc nos collègues de la profession? Sommes-nous encore des agriculteurs trop jeunes et inexpérimentés. Il faut dire aussi que mon père est décédé très tôt et que j’ai dû reprendre la charge de la ferme à 21 ans.
Et finalement des peurs existentielles nous ont assaillis, car entre-temps les dégâts étaient considérables et cela n’avait pas l’air de vouloir s‘arrêter. Dans toute cette souffrance, il y avait aussi des doutes et des questions concernant Dieu. Où est donc Dieu et Son aide ? Où est cette vie bénie avec Dieu qui nous a été promise maintes fois par des frères et sœurs dans la foi?
Dans cette situation, j’ai pris la décision de rechercher Dieu et de Le supplier pour qu’IL vienne à notre secours. J’avais besoin de Son aide non seulement pour le bétail, mais aussi pour ma propre vie de foi, car je ne pouvais pas imaginer qu’une relation avec Dieu ressemblait à cette sorte-là. Même si je ne sais toujours pas jusqu’à aujourd’hui pourquoi ce bétail devait mourir, Dieu m’a appris quelque chose. IL était avec moi tout le temps, même lorsque je me trouve dans une grande détresse. Ce n’était que lorsque j’étais au bout de mes propres forces que j’étais prêt à LE rechercher et à Lui demander Son aide. J’ai appris qu’IL est toujours avec moi et qu’IL est Celui qui pourvoit à tous mes besoins.
Hans Gut
Une guérison du dos
Lorsque je terminais l’école déjà en 1977, des problèmes de dos se sont manifestés. Après avoir vu un spécialiste, on a constaté une différence de longueur de jambe et une vertèbre écrasée, dans la région lombaire. Les multiples visites chez le chiropraticien étaient inévitables. Le médecin m’a même dit : Ta profession de paysan est un vrai défi pour ton dos ! “! Une fois j’ai même fait la montée à l’alpage en vélo depuis Schwarzensee car y aller à pied provoquait une trop grande douleur ! Avec le temps, j’ai appris à épargner mon dos, lors de certains travaux. En 2015, lors de la Conférence des Paysans, on a parlé de la guérison. Un homme d’Allemagne assis à côté de moi, a prié pour mon dos. Lorsqu’Andreas Keller a demandé plus tard si quelqu’un avait vécu quelque chose et désirait le partager du haut de l’estrade, je ne pouvais absolument pas rester assis. Profondément en moi, j’avais une certitude que notre grand Dieu m’avait guéri, même si je n’avais rien ressenti de très spécial. Je peux aujourd’hui, 3 ans plus tard, dire à la gloire de Dieu que depuis lors, mon dos ne me pose plus aucun problème !
Hanspeter Sumi
En tant que femme, je suis un pilier important pour mon mari !
Quand un voisin nous a contactés, il y a quelques années, avec l’idée de diriger une entreprise en commun avec lui, nous en tant que couple, nous avons décidé de nous placer devant Dieu. Ce sont les week-ends libres qui nous ont tout d’abord enthousiasmés et nous les avons savouré à fond avec nos deux garçons, pendant la courte période de cet engagement. Car, pour des raisons inconnues, et seulement après six mois de collaboration, notre partenaire a voulu mettre fin à notre association, en disant que le tout ne valait pas la peine. Il se montrait très taciturne envers mon mari et décidait de beaucoup de choses de sa propre autorité.
Mon mari a souffert énormément pendant ce temps. J’ai senti que c’était très important pour lui que je l’écoute et que je porte le tout avec lui et que je le prenne tout simplement dans mes bras. En tant qu’épouse d’agriculteur, nous sommes totalement impliquées dans la profession de nos hommes. C’est un cadeau de pouvoir travailler ensemble. Il est important de s’aider lorsqu’il y a des décisions à prendre et d’assumer les responsabilités pour que nos hommes puissent avoir ‘une colonne vertébrale forte’.
J’ai un grand sujet de prière sur le cœur pour les jeunes paysans célibataires pour qu’ils puissent trouver une femme. Je pense qu’il est extrêmement difficile de diriger une ferme tout seul, pas seulement par rapport à la force de travail, mais aussi parce que nous sommes en tant que femme un pilier très important.
Je souhaite que je puisse un jour me retirer dignement de l’entreprise et laisser toute la place à la génération suivante.
Franziska Mosimann
Prendre la place que Dieu nous réserve
En tant que couple, Dieu nous a accordé une unité, une vision et une motivation commune pour tous les projets. Le but est de construire son Royaume et de L’honorer dans notre ferme où nous sommes appelés à être des intendants réfléchis et responsables.
Malgré tous les défis parfois très troublants, je savais et sais que je suis au bon endroit et dans mon élément en tant qu’épouse d’un paysan, engagée à plein temps. Le jardin, la gestion des provisions et le maintien des valeurs ainsi que la reconnaissance de mon mari me remplissent de joie et de satisfaction, comme au début.
Proverbes 31, au verset 10 est une louange à la femme diligente. Il n’est pas dit dans ce passage que le travail du ménage est inférieur, il ne parle pas d’oppression. Cela me remplit d’enthousiasme de voir combien cette femme est indépendante, même financièrement ; elle est en quelque sorte responsable d’une entreprise familiale de manière clairvoyante et généreuse. En fait elle a beaucoup de points communs avec une paysanne. J’appartiens au modèle plutôt obsolète si on me compare avec le développement d’aujourd’hui et cela pourrait être inquiétant. Mais ce qui importe avant tout, et c’est vital pour la ‘santé’ d’une ferme, le couple ne doit pas trop diverger dans sa gestion de l’entreprise. Je ne parle pas ici de la nécessité existentielle d’un gain supplémentaire
En tant que paysanne, je suis toujours face au défi de chercher mon chemin – en harmonie avec celui de mon partenaire – et d’aller courageusement de l’avant – même lorsque cela n’est pas bien compris de tous que ce soit dans l’environnement immédiat ou plus largment.
L’histoire de Noé est un bon exemple: il a reçu le mandat de la part de Dieu de construire l’arche mais il a dû se mettre au travail, l’organiser et trouver le matériel nécessaire pour la construction.
J’ai appris que lorsque je suis en chemin avec Dieu, je dois m’engager même si cela ne me convient pas. Dieu n’a pas déposé l’arche toute finie devant la porte de Noé. Mais Il lui a donné les plans avec toutes les dimensions : la largeur, la longueur, la hauteur, le nombre d’étages et l’installation intérieure (Genèse 6).
Ne soyons pas ébranlés, ne doutons pas des plans ou des projets de Dieu. Il se peut qu’ils nous paraissent trop petits ou insignifiants, mais ils ne sont pas moins importants que les plus grands. Dieu veut voir notre fidélité et notre engagement.
Maria Ritter-Freiburghaus
Préserver le savoir-faire et le transmettre à la génération suivante
Mon mari a été engagé dans 6 différentes domaines agricoles. Nous étions logés dans des appartements de service en tant que famille en pleine croissance et nous étions toujours en train de construire et de démolir notre tente, tout comme le peuple d’Israël dans le désert !
Comme introduction à ma biographie, j’aimerais mentionner tous les différents cornets-surprises dont j’ai été bénéficiaire en pratiquant ce beau métier d’épouse de paysan :
Aussi longtemps que nous avons du sol à cultiver, nous avons aussi l’assurance que « la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point ». Genèse 8,22
Tout cela veut donc dire que pour nous, femmes d’agriculteurs, il nous faut continuer à produire ce qui nous est nécessaire, que le savoir-faire est quelque chose de précieux et qu’il doit se transmettre à la génération suivante. Nous femmes de paysans, nous possédons de grandes connaissances à transmettre, mais nous nous sous-estimons trop souvent et pensons que ce n’est pas si important. Je crois que nous entrons dans des temps très intéressants où nous, en tant que chrétiens et avec nos fermes ouvertes, nous deviendrons ceux qui pourvoient pour beaucoup.
Margret Ledermann-Weber
Le chemin de Dieu pour une femme célibataire
J’ai imaginé ma vie très différente de ce que j’ai vécu jusqu’ici. Mes désirs, mes rêves et représentations ne se sont pas réalisés. Je me suis formée en tant qu’agricultrice et je me suis imaginé épouser un paysan avec une belle ferme, avoir des enfants et vivre en tant que famille à la ferme et d’y travailler.
En réalité, je n’ai rien de ce que j’ai désiré : pas de famille, pas de ferme, pas de bétail, pas de machines, pas d’argent. En résumé, je n’ai pas du tout la richesse que tout être humain se souhaite.
Malgré tout, je peux dire que je suis riche et que je mène une vie richement bénie. Je travaille dans un petit Landi, dans le secteur agricole et j’ai tous les jours des contacts avec des agriculteurs et le monde de l’agriculture. Au premier front, je peux conseiller et soutenir les agriculteurs. En tant que femme, c’était très difficile au début parce que les clients ne me faisaient pas confiance comme ils l’auraient fait avec des hommes. Ils ne me croyaient pas. Mais la confiance a grandi et nous avons appris à nous connaître.
Donc je voudrais être un témoin sur mon lieu de travail. Jésus agit au travers de moi que j’en sois consciente ou pas. La gentillesse et l’amour de Dieu devraient être perceptibles. Même si souvent, je n’y arrive pas, je peux toujours être en bénédiction et faire l’expérience que les problèmes deviennent soudain plus petits ou disparaissent même.
Même si je ne sème pas dans les champs, je peux semer dans le cœur des êtres humains. Parfois nous pensons que nous semons pendant des années et que nous ne récoltons pas. Ici dans l’Emmental, nous pouvons aussi vivre la moisson et c’est si génial de pouvoir y participer lorsque les gens donnent leur vie à Jésus-Christ. Dans l’agriculture, semer et récolter ne se font pas au même moment. Mais nous pouvons vivre cela au plan spirituel. Quelle bénédiction! J’aimerais t’encourager à regarder ce que tu as et pas à ce que tu n’as pas encore. Jésus a besoin de tous et Il a un plan génial pour tous. Sois richement béni!
Rebekka Hofer
Regarder dans le bon miroir
Suite à l’incendie de notre ferme il y a 17 ans, nous avons été invités par des paysans chrétiens à venir dans leur groupe de prière. Lors de la première réunion à laquelle j’ai assisté, le responsable du groupe a fait passer un miroir autour de la table et nous invitant à partager quelle était notre identité en tant que chrétien. J’ai été traumatisée par ce que j’y ai vu : une grosse tache noire, épuisée, désespérée et seule!!! J’ai mis beaucoup de temps à me remettre de cette expérience et à retourner dans le groupe.
Lorsqu’un ami nous a invités à participer à la Conférence des Paysans à Winterthur, j’y ai suivi mon mari sans grande conviction. Nous avons été accueillis chaleureusement, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Tous chantaient en suisse allemand, les bras levés, il y avait même des drapeaux suisses qui flottaient dans les rangées. A la « prière prophétique », trois personnes, que nous n’avions jamais vues, se sont mises à l’écoute de Dieu pour nous. Elles nous ont dit que Dieu était honoré de notre engagement, qu’Il avait vu notre vie difficile, mais qu’après avoir traversé des automnes pluvieux et des hivers rigoureux, nous allions entrer dans un printemps plus doux, que Jésus nous attendait de l’autre côté, dans Sa lumière!
J’ai compris dans mon coeur ce que je savais depuis toujours dans ma tête : mon Papa au Ciel m’aimait, Il était toujours là à mes côtés. Il connaissait mes luttes, mes chagrins, mes tourments. J’ai compris d’un coup son immense amour, sa bonté, sa bienveillance! Il m’a transformée. L’important pour Dieu n’étaient pas ma taille, mon poids, tous mes complexes ; mon Dieu m’attendait au bout de ma route.
Notre Papa au ciel nous a semés là où nous sommes, et avec Son aide nous allons germer, lever. Nous nous levons pour accomplir la tâche qui est la nôtre, celle de subvenir aux besoins de nos semblables, de travailler la terre que notre Seigneur nous a confiée, de nous occuper de son bétail, de protéger sa nature au mieux.
Nous voulons nous encourager et prier les uns pour les autres ; tous ensemble nous sommes bien plus forts.
Elisabeth Léchot
Vivre dans les ordres de Dieu
À la dernière Rencontre régionale des paysans à Tavannes, j’ai acheté le livre « Racheter la Terre », une étude biblique pour déloger les mauvais esprits, briser les malédictions et restaurer la bénédiction de Dieu sur le Pays. En lisant le livre, j’ai compris que si je ne respectais pas les Commandements de Dieu, je donnais au diable des droits dans ma vie.
Il y a neuf ans, j’ai fait des transformations dans mon étable sans demander de permis de construction à la police des constructions. L’année suivante, 14 veaux sont morts à la naissance ou quelques jours plus tard. Avec mon vétérinaire, nous avons envoyé des parties de ces bêtes pour faire des analyses, mais rien de spécial n’a été trouvé. C’est donc en lisant le livre que j’ai compris que j’avais donné des droits à Satan.
Dans Romains 13 versets 1 à 2, nous lisons que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n`y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attirent une condamnation sur eux-mêmes.
Au mois de novembre 2017, je suis allé à la police des constructions pour faire après-coup une demande de permis, et plus tard j’ai demandé pardon à ma communauté. Maintenant, ce que je désire, c’est faire la volonté de Dieu et le suivre avec l’aide de Jésus-Christ, notre Sauveur. Amen.
Wilfred von Allmen
Prière pour une vache malade
Nous avons, depuis plusieurs années, une petite entreprise agricole comme passe-temps, car nous sommes tous les deux engagés professionnellement. Au début nous avions encore quelques vaches et veaux ; aujourd’hui nous n’avons plus que quelques moutons.
Dans le passé, nous devions stocker une partie du fourrage dans un silo. Un jour, une de nos vaches est tombée malade et nous avons dû faire venir le vétérinaire qui a diagnostiqué une gastro-intestinale provoqué par des crottes de souris.
Pendant six jours, le vétérinaire fit des perfusions d’une heure, mais la vache était dans un état de plus en plus piteux, ne se levait plus, ne mangeait pas et ne buvait presque rien. Des enfants aux grands-parents, toute la famille s’engagea dans la prière pour la guérison de cette vache. Le 6ème jour, le vétérinaire n’avait plus qu’un seul traitement à proposer. Si l’état de la vache ne s’améliorait pas, nous devrions prendre une décision. Il effectua le 7ème traitement seulement par bonne volonté, car il savait combien cet animal était précieux pour nous.
Nous étions dans une grande détresse car nous avons toujours considéré que chaque créature de l’écurie était unique. Nous espérions et avions confiance en notre Seigneur qu’il pourrait provoquer une amélioration. Après la 7ème perfusion, nous avons constaté que la vache se levait et qu’elle se rétablissait lentement au cours des semaines suivantes. Nos cœurs étaient remplis de profonde reconnaissance parce que notre Dieu Tout-Puissant répondait à nos prières. Aucun problème n’est trop grand ou trop petit pour Lui, Il tient tous les fils dans Sa main.
Lorsque nous avons reçu la facture du vétérinaire, il était écrit : „En raison de grands soucis dans l’écurie, 10 % de rabais !“ Oui, le Seigneur est celui qui pourvoit, Il nous surprend même à deux reprises ! Savoir que notre vie est dans Sa main, c’est le plus grand des cadeaux.
Annamargret Disch
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